Le web est un outil impressionnant, un réseautage qui met en contact des millions voire des milliards de personnes à travers le monde. Des profiteurs utilisent les possibilités de cet outil pour faire des actes de banditisme comme le chantage. Actuellement, les actes faits avec la webcam constituent les arnaques les plus répandues sur la toile. Mais comment alors se protéger et se défendre de ce type d’escroquerie ?
C’est quoi le chantage à la webcam ?
Ce type de chantage débute généralement sur les sites de rencontres alléchantes qui promettent de jolies filles et de beaux garçons faciles qui n’attendent qu’un chat ou un appel pour passer à l’acte. Les escrocs, à travers un faux profil, attirent ainsi des milliers de profils et les manipulent de manière à les amener à se dévêtir devant une caméra, ou à faire d’autres choses. Ces arnaqueurs les filment et c’est là que débute le calvaire pour la victime.
En effet, ces malfaiteurs font chanter cette dernière en la menaçant de diffuser la vidéo, ou la photo, si elle ne leur donne pas une certaine somme d’argent.
Assurer une meilleure protection
La première chose à faire est d’être vigilant, notamment lorsqu’il s’agit des sites trop alléchants qui n’ont pas pignon sur rue en matière de gestion de profil. Ensuite, il ne faudra pas accepter n’importe qui dans l’entourage numérique. Le fait que les arnaqueurs puissent accéder à un profil pourra les aider à améliorer leur manipulation et leur arnaque.Vérifiez donc bien le contenu de votre profil.
Puis, lorsqu’un profil intéresse l’internaute sur les sites de rencontres, il ne faudra pas hésiter à vérifier ses coordonnés et à lui demander de mettre sa webcam en marche pour vérifier de visu son identité. N’ayez confiance qu’en des personnes de votre pays (vérifiez avec le numéro de téléphone par exemple) et faites attention aux enregistrements vidéo.
Comment faire après avoir été victime
Les professionnels de la communication du numérique conseillent de couper directement les relations avec l’arnaqueur dès qu’il commence à menacer. Il ne faudra pas céder à la pression. Dans au moins 90% des cas, l’escroc ne perdra pas du temps avec une personne qui ne se soucie pas de ses menaces.
Ensuite, la victime devra passer tout l’ensemble du contenu de ses réseaux sociaux en mode privé (Facebook, Twitter, Instagram, etc.). Après, il faudra porter plainte auprès des autorités de police et sur la plateforme du ministère de l’intérieur (www.internet-signalement.gouv.fr).